Plantation de boutures de saules par des bénévoles de la Société Provancher. Photo: Réhaume Courtois.

Gestion intégrée du roseau commun à la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher

Le roseau commun : une espèce exotique envahissante!

Omniprésent dans le sud du Québec, le roseau commun exotique, communément appelé « phragmite », est l’une des espèces floristiques les plus envahissantes d’Amérique du Nord. Malheureusement, cette espèce s’est implantée dans la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, à Neuville.

Pour y contraindre son expansion, la Société Provancher a réalisé un programme de contrôle entre 2013 et 2018. Les techniques utilisées ont varié entre les colonies selon les conditions du milieu et l’accessibilité aux sites traités. Cinq méthodes ont été privilégiées : l’arrachage manuel des rhizomes, la fauche des tiges, le bâchage, l’excavation mécanique avec ensemencement et la compétition végétale. Entre 2015 et 2018, nous avons évalué l’effet des travaux réalisés en mesurant la superficie des colonies au GPS ainsi que la hauteur et la croissance annuelle des plantations d’arbres et arbustes, et des roseaux dans les colonies traitées.

Le programme de contrôle du roseau commun exotique a été en grande partie réalisé par des bénévoles de la Société Provancher. Comme nous en sommes à la fin du projet, nous profitons du présent article pour les remercier encore une fois pour leur support inestimable. Aussi, nous les invitons, ainsi que les autres lecteurs intéressés à connaître les principaux résultats obtenus, à consulter les faits saillants de notre étude. Les lecteurs qui désirent approfondir le sujet peuvent aussi télécharger le rapport final 2015-2018 complet.

Nous souhaitons que la lecture de ces documents vous permette d’en apprendre un peu plus sur le roseau commun exotique et sur l’efficacité des méthodes de contrôle. Comme tenu des efforts requis, tous comprendront que la prévention de l’introduction ou de la propagation des espèces exotiques envahissantes, leur détection précoce et l’intervention rapide constituent les meilleures approches à mettre en place.

En tant que citoyens, notre implication est essentielle.

Remerciements

Le projet de contrôle du roseau commun exotique dans la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher a été réalisé avec l’appui financier d’Environnement et Changement climatique Canada, et de la Fondation de la Faune du Québec. La Société Provancher est également redevable à la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier, au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques, à Canards Illimités Canada, à l’Université Laval et à l’Association des sauvaginiers de la grande région de Québec pour leur support professionnel et matériel. Les membres de la Société Provancher ainsi que les employés d’Intact Assurance, de PricewaterhouseCoopers et de Desjardins méritent un merci tout spécial pour leur aimable et importante participation bénévole aux travaux de terrain. Les interventions de 2013 et 2015 ont été réalisées par les Aménagements fauniques et forestiers montérégiens avec la collaboration technique du Groupe SM international. À tous ces organismes et toutes ces personnes, la Société Provancher exprime sa plus sincère gratitude.

Réhaume Courtois, Société Provancher

François Messier, Université Laval

Pierre-Étienne Lessard, SM international

Boutures de saule établies depuis deux ans. Photo: Réhaume Courtois.
Boutures de saule établies depuis deux ans. Photo: Réhaume Courtois.
Plançons de saule en juin 2017, un mois après la plantation. Photo: Réhaume Courtois.
Plançons de saule en juin 2017, un mois après la plantation. Photo: Réhaume Courtois.
Christian Potvin effectue la coupe des roseaux au taille-haie dans une plantation de saule établie depuis quelques années. Photo: Réhaume Courtois.
Coupe des roseaux au taille-haie dans une plantation établie depuis quatre ans. Photo: Réhaume Courtois.
Lits de saule établis depuis deux ans. Photo: Réhaume Courtois.
Lits de saule établis depuis deux ans. Photo: Réhaume Courtois.