Mme Élisabeth Bossert, vice-présidente, en charge de l'animation lors de la soirée-reconnaissance des bénévoles de la Société Provancher, le 20 février 2020. Photo : Nathalie Thivierge.

La soirée des bénévoles

La soirée-reconnaissance des bénévoles du 20 février dernier a réuni 60 personnes. Toutes ont grandement apprécié l’activité, si l’on se fie aux nombreux commentaires reçus. Dans cet article, nous reproduisons le courriel d’appréciation de M. Pierre J.H. Richard, membre de longue date de la Société Provancher. Il nous parlera de sa « soirée des bénévoles ».

Ma soirée des bénévoles

Juste un petit mot pour remercier la Société Provancher pour ce bon repas et pour cette chaleureuse soirée des bénévoles au restaurant Le Piolet, ce jeudi 20 février 2020. Je me suis proprement régalé. Sans doute cela va sans dire, mais je pense que ça va tellement mieux en le disant, ou en l’écrivant.

J’y ai revu quelques connaissances et j’ai apprécié la compagnie de tous. De plus, j’ai constaté de visu la très grande vitalité de la Société Provancher. Permettez-moi de partager avec vous quelques souvenirs associés à l’événement.

Mon premier contact avec la Société Provancher remonte à un séjour de quelques jours à l’île aux Basques au printemps de 1967, juste après l’obtention de mon bac en foresterie à l’Université Laval. Mon premier article de recherche fut publié dans Le Naturaliste canadien en 1968, quand j’étudiais à Paris, au Muséum national d’histoire naturelle. Cette même revue a par la suite généreusement accueilli mon Atlas pollinique des arbres et de quelques arbustes indigènes du Québec (1970), ainsi que nombre de contributions du début de mon parcours professionnel de professeur-chercheur. Je suis toujours resté abonné à la revue depuis lors, et donc membre de la Société Provancher.

Sans plus! Et le temps passa.

Mais l’an dernier, au congrès de FloraQuebeca à Trois-Rivières, j’ai eu le très grand plaisir de rencontrer Mme Pascale Forget, coordonnatrice des projets et au financement à la Société Provancher. Cette rencontre avait d’abord pour but de répondre à ses questions sur l’origine de gros blocs rocheux dispersés sur la « terrasse du bas » à la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher à Neuville. Mais c’était aussi pour répondre à son invitation de participer à la rédaction du Plan de conservation et de mise en valeur de ladite réserve avec des collègues de la Société. Encore là, je me régale en constatant que les quelques connaissances que j’ai pu accumuler au fil des ans sont utiles autrement que pour allonger la liste des publications scientifiques arides auxquelles j’ai été, par force, un contributeur assidu.

Me voilà donc, à l’aube (j’espère!) de ma retraite, un collaborateur enthousiaste de la Société Provancher grâce à Mme Forget. Je tenais à vous dire mon appréciation positive de cet engagement renouvelé qui me permet de servir la Société Provancher.

Grand merci pour tout.

Pierre J.H. Richard, membre de la Société Provancher

P.-S. Je joins un lien vers un conte fantastique, mais véridique qui constitue pour moi un résumé d’une partie de mes travaux, dans une version destinée au grand public. À lire doucement au coin du feu : Le Grand Témoin.

Photo à la une : Nathalie Thivierge.

M. Pierre J.H. Richard est membre de longue date de la Société Provancher. Il est professeur émérite du département de géographie de l’Université de Montréal et palynologue de réputation mondiale. Photo : Internet.
Pierre J.H. Richard, professeur émérite de l'Université de Montréal. Photo : Nathalie Désilets.
Atlas pollinique des arbres et de quelques arbustes indigènes du Québec, de Pierre J.H. Richard. Source : Internet : https://search.library.utoronto.ca/details?1842854&uuid=6bd3ea4-02cc-4212-931d-e2741ee7d251.
Atlas pollinique des arbres et de quelques arbustes indigènes du Québec, de Pierre J.H. Richard. Source : Internet.
Le Grand Témoin, ou les paysages montérégiens au fil du temps. Source: Recherches amérindiennes au https://recherches-amerindiennes.qc.ca/site/archives/5510.
Le Grand Témoin, ou les paysages montérégiens au fil du temps. Source: Internet.