Le Naturaliste canadien, vol. 136, n° 2, printemps 2012.

Participation du Naturaliste canadien à une table ronde de revues francophones

Participation du Naturaliste canadien à une table ronde de revues francophones

En mai dernier, l’Université Laval de Québec accueillait le 89e congrès de l’Acfas. En cette occasion, la revue Le Naturaliste canadien a reçu une invitation exceptionnelle. Nous vous présentons ici un résumé de cet événement.


Le 12 mai 2022, Le Naturaliste canadien a été invité à participer à une table ronde dans le cadre du colloque Sciences ouvertes en français et responsabilités publiques : les revues scientifiques, point nodal de la recherche, mais point aveugle du financement qui s’est tenu lors du 89e congrès de l’Acfas, aux côtés des revues scientifiques Éducation relative à l’environnement, VertigO (sciences de l’environnement), Téoros (tourisme) et Tangence (littérature). Force était de constater que les défis et les enjeux des revues scientifiques francophones se ressemblent, quelle que soit leur discipline : il faut être visible et reconnu, attirer des manuscrits de qualité, trouver des réviseurs qualifiés (et francophones) pour les évaluer, valoriser et faire reconnaître le travail de l’équipe éditoriale et, bien entendu, obtenir un financement stable et prévisible. Dans un monde où la recherche est dominée par l’anglais et où le facteur d’impact représente encore le principal étalon de mesure du rayonnement des publications scientifiques, les revues francophones nagent en quelque sorte à contre-courant. Si Le Naturaliste canadien choisit de publier uniquement des articles en français, c’est que son équipe croit fermement que c’est la meilleure manière pour la revue de remplir sa mission et de répondre aux enjeux qui préoccupent son lectorat. À l’échelle mondiale, la dominance de l’anglais dans les publications scientifiques favorise les études à portée internationale et l’examen de sujets à une échelle planétaire. Le prix à payer pour cette tendance lourde est celui d’occulter ou de camoufler l’ampleur et la complexité de certains enjeux régionaux ou propres aux minorités linguistiques1. Le Naturaliste canadien ne prétend pas faire concurrence à des revues internationales comme Nature ou Science. Notre revue occupe une niche particulière, se voulant une vitrine pour les sciences naturelles et de l’environnement au Québec. Elle s’adresse d’abord aux scientifiques, chercheurs, gestionnaires et naturalistes de l’est du Canada qui étudient les écosystèmes nord-américains. En ce sens, elle répond à un besoin essentiel. Et cela ne l’empêche pas de rejoindre des lecteurs francophones partout dans le monde et même, de rayonner au-delà de la francophonie, par le biais de résumés et de mots-clés en anglais. De fait, son lectorat ne cesse d’augmenter depuis qu’elle est diffusée en ligne sur la plateforme Érudit 2. Ce colloque a lancé une discussion essentielle entre les revues, les universités, les bibliothèques et plusieurs représentants d’organismes subventionnaires et gouvernementaux. Souhaitons que les échanges se poursuivent et qu’ils permettent d’améliorer le soutien aux revues francophones. Pour notre équipe, la participation à cette table ronde a été l’occasion de faire le point et de réfléchir aux moyens d’améliorer le positionnement, le financement et le modèle de diffusion du Naturaliste canadien. Restez à l’affût pour savoir où mèneront ces réflexions.

Denise Tousignant et Yvan Pouliot.

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