Historique de la conversion au numérique de la revue
Après plus de 150 ans d’existence, la revue savante Le Naturaliste canadien a complété son virage numérique en abandonnant complètement le format papier. Depuis 2012, la revue était diffusée à la fois en format papier et format électronique sur la plateforme Érudit. Les deux numéros du volume 144 sont les premiers à être diffusés en version uniquement numérique.
Pendant la première année après leur diffusion, une barrière mobile réserve aux abonnés l’accès aux plus récents articles du Naturaliste canadien. Les abonnés individuels doivent être membres de la Société Provancher, et les institutions doivent être abonnées à Érudit. Après 12 mois, tous les articles de la revue sont disponibles en libre accès.
Abandon de la version papier du Naturaliste canadien
C’est à la suite d’une recommandation du bureau de direction de la revue que les administrateurs de la Société Provancher ont décidé, en septembre 2019, d’abandonner la production de la version papier. Le faible nombre d’abonnés choisissant de payer pour ce format, la hausse constante des coûts de production et l’augmentation fulgurante des consultations de la revue en format numérique ont justifié cette décision.
Statistique du lectorat
En 2020, le nombre de visiteurs, de visites, de pages vues et de fichiers PDF téléchargés sur Érudit ont dépassé ceux de l’année 2019 et des années antérieures. Tout porte à croire que cette croissance se poursuivra dans le temps. De plus, le nombre d’abonnés institutionnels a augmenté de près de 30 % en 2020, passant de 166 à 214. Près de la moitié de ces institutions sont de l’extérieur du Canada, notamment en France, au Royaume-Uni, en Belgique et en Suisse.
L’abbé Léon Provancher pourrait être fier : le lectorat du Naturaliste canadien dépasse largement les frontières du Québec et du Canada.
Agathe Cimon, administratrice du Naturaliste Canadien
Denise Tousignant, rédactrice en chef du Naturaliste Canadien