Une belle initiation
L’activité familiale « Le fleuve grouille de vie à marée basse » a eu lieu le 7 août 2022 à la réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher de Neuville. Organisée conjointement par la Société Provancher et la Maison Léon-Provancher, elle a permis à 58 participants de s’initier à la malacologie.
La malacologie, c’est quoi?
La malacologie est la science qui étudie les mollusques. Déjà au 19e siècle, l’abbé Léon Provancher s’y intéressait au bord du fleuve à l’Isle-Verte et à Portneuf. C’est d’ailleurs lui qui a publié « Les mollusques de la province de Québec » en 1891. Peu de documents existaient sur le sujet à l’époque.
Une activité en trois temps
Les participants ont d’abord reçu des notions de base sur le domaine de la part des deux animatrices scientifiques, Anne-Marie Deshaye et Coralie Viviers. Des collections présentant entre autres des spécimens naturalisés de gastéropodes (escargots) étaient disponibles pour observation. Quelques spécimens vivants (moule, écrevisse, ouaouaron, petits poissons) étaient également intéressants à voir. Cela donnait un avant-goût de ce qui pourrait être trouvé lors de la cueillette.
Munies d’une trousse incluant un petit filet et une boîte de récolte, les familles partaient ensuite en tournée de découvertes. Il ne fallait pas craindre de se mouiller les pieds ni de se salir, car sur plusieurs mètres, la marée basse présentait un habitat vaseux. Un peu de végétation était à observer au passage comme, par exemple le scirpe d’Amérique et les traces laissées dans la vase constituaient de bons indices pour dénicher les moules.
Une fois terminée la cueillette, venait le plaisir de l’identification avec le groupe en compagnie d’Anne-Marie et Coralie. Les moules bivalves, les petites sangsues et des ménés – nom vernaculaire des petits poissons de la famille des Cyprinidés – ont surtout été observés.
Le fleuve Saint-Laurent, un milieu fragile à protéger
L’occasion était bonne de parler de l’écosystème du fleuve Saint-Laurent, de son importance et de ce qui le menace. La pollution, la fluctuation des niveaux d’eau, la dégradation de la végétation aquatique et riveraine sont autant de menaces dont il faut être conscients.
Pour faciliter la synthèse des connaissances acquises durant l’activité, un quiz mettait les participants au défi. Tout le monde a bien participé et chaque famille repartait à la fin avec son carnet d’observations, prête à faire de nouvelles découvertes dans d’autres habitats riverains.
Merci aux animatrices de la Maison Léon-Provancher et aux bénévoles de la Société Provancher qui ont contribué au succès de cette activité fort originale, Philippe Arsenault, Élisabeth Bossert, Pierre Fontaine et Louise Fortin.
Élisabeth Bossert, bénévole, Société Provancher
Anne-Marie Deshaye, Maison Léon-Provancher
Photo à la une : Pierre Fontaine




