Remise du Prix Gens d’action à Mme Marie-José Auclair

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Depuis 1988, la Société Provancher et la Fondation de la faune du Québec sont fières de décerner à chaque année le prix Gens d’action. Ce prix vise à souligner la contribution significative de personnes impliquées dans le domaine de l’environnement. Le degré d’implication des personnes, leur rayonnement par des actions dans la communauté, l’importance de leurs réalisations visant la protection des milieux naturels ou leur contribution au patrimoine scientifique du Québec sont autant de faits qui, depuis 30 ans, ont été soulignés chez les récipiendaires.

Pour l’année 2018, le choix de la récipiendaire du prix s’est arrêté sur une personne bien connue pour son engagement sans faille dans le milieu de la conservation. Il s’agit de Madame Marie-José Auclair, présidente du conseil d’administration de l’organisme Corridor Appalachien, qui a reçu ce prix de reconnaissance lors des Ateliers sur la conservation des milieux naturels qui se sont tenus les 29 et 30 octobre 2018 au Château Laurier à Québec.

Mme Auclair œuvre dans le milieu de l’environnement depuis 35 ans où elle a fait sa marque par des actions concrètes visant la protection de milieux naturels. Citons notamment la mise en place d’une vaste campagne de financement ayant permis à son organisation de recueillir plus d’un million de dollars en dons, et ce, en quelques mois seulement.

Un certificat de reconnaissance et une lithographie lui ont été remis lors des Ateliers sur la conservation des milieux naturels. De plus, un hommage lui a été rendu dans le volume d’automne 2018 de la revue scientifique Le Naturaliste canadien.

Félicitations à Mme Auclair !

Christine Bélanger, administratrice

Source de l’image à la une : corridor appalachien.

Mme Marie-José Auclair, récipiendaire du prix Gens d'action 2018
Mme Marie-José Auclair
Christine Bélanger, Marie-José Auclair et Daniel St-Onge. Photo: NatureQuébec
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Commentaires
  • Anne Déry

    Bonjour,
    L’annonce d’un projet majeur de réfection et modernisation écologique des installations de l’Île aux Basques est pour moi, à priori, une bonne nouvelle. Certaines des interventions prévues ne pourront qu’être bénéfiques, en commençant par la mise aux normes des systèmes de traitement des eaux usées. Sans en connaître les détails actuels, il est certain qu’ils ne sont pas conformes aux normes en vigueur, ni même aux bonnes pratiques actuelles.
    Pour ce qui est de l’approvisionnement en eau en continu, si cela est possible, ce sera certainement un gros +, surtout les années de sécheresse comme celle que nous venons de connaître. Selon ce que j’en sais, une pompe peut être alimentée par panneau(x) solaire(s) assez facilement. Pour ce qui est de la qualité de l’eau, il est probablement trop tôt pour en parler, mais ce sera à considérer. Il est fort possible que cette eau ne soit pas “potable” au sens de la réglementation.
    Mais quand vous parlez de douches, alors j’ai beaucoup plus de réserves. Il est certain que d’avoir accès à des douches est intéressant pour les usagers, mais qui dit “douches” dit “eau chaude” et “quantité d’eau requise assez élevée”. Je vois mal comment on pourrait avoir de l’eau chaude sans utiliser du gaz propane (vraiment pas écolo, il faut tenter de réduire son utilisation au minimum) et la quantité d’eau requise sera éventuellement au détriment des réserves requises pour les autres actions quotidiennes. J’aimerais que vous validiez l’impact global de l’ajout de douches, autant physique, que sur la clientèle, qu’environnemental.
    Pour terminer, mon inquiétude personnelle la plus grande est lorsque vous mentionnez l’étude du potentiel de développement de la CAPACITÉ D’HÉBERGEMENT. Les études de marché démontreront peut-être un bon potentiel mais je peux vous assurer, pour avoir séjourné à l’Île à de multiples reprises au cours des 24 dernières années, que l’EXPÉRIENCE DE SÉJOUR serait GRANDEMENT affectée par une augmentation du nombre de personnes, sans parler de la capacité de support des lieux (les sentiers et lieux accessibles aux visiteurs) qui selon mes constats personnels est déjà atteinte.
    Je trouve que la consultation des membres sur les interventions qui seront projetées est plus que souhaitable, mais nécessaire.
    En terminant, je vous remercie de l’attention que vous portez aux commentaires émis. C’est très apprécié.

Île aux Basques