Visite à l'Université Laval en compagnie de Gisèle Wagner. Photo: Louise Fortin

Remerciements pour la visite des trésors de l’abbé Léon Provancher

Des remerciements pour la visite des trésors de l’abbé Léon Provancher

Nous désirons remercier nos hôtes, M. Jean-Marie Perron et Mme Gisèle Wagner, de nous avoir accueillis à l’Université Laval, le 27 avril dernier dans le « sanctuaire » dédié à l’œuvre de l’abbé Léon Provancher (1820-1892).

Merci également à vous tous qui êtes venus non seulement voir les trésors, mais également entendre la présentation de nos experts. Nous avons apprécié votre ponctualité, votre grand intérêt et votre respect envers ces lieux uniques à valeur patrimoniale et scientifique.

En début de visite, Mme Wagner nous a précisé les caractéristiques nécessaires à la conservation des collections présentes : l’atmosphère contrôlée, l’isolation des murs, l’importance du taux d’humidité, la sécurité des lieux, la quarantaine obligatoire pour les nouveaux spécimens, le tout selon les normes muséales actuelles.

Puis, grâce à l’expertise et à la passion de M. Perron, nous avons appris les différentes étapes de la vie de l’abbé Provancher, de sa naissance à sa mort, ses recherches et différentes anecdotes concernant son sacerdoce.

Selon M. Perron, l’abbé Léon Provancher était un personnage qui « brassait » et indisposait! On se souviendra de son idée de vendre des bancs d’église du Seigneur à l’époque. Nous avons également découvert qu’il savait profiter de ses voyages pour poursuivre ses découvertes en botanique et en entomologie. Naturaliste autodidacte, il a été le premier à développer au Québec des collections précieuses pour notre mémoire. D’ailleurs, ses nombreuses publications permettent aux chercheurs du monde entier de s’y référer encore aujourd’hui.

L’abbé Léon Provancher a été auteur puis éditeur. En 1868, il fondait la revue scientifique Le Naturaliste canadien qui est la plus ancienne revue scientifique francophone en Amérique du Nord. Cette année, cette revue scientifique célèbre ses 150 ans.

Mme Wagner a poursuivi la visite en nous présentant certaines histoires d’animaux naturalisés de la collection de l’Université Laval. Nous nous souviendrons de l’histoire d’un certain M. Bédard et des ours polaires abattus, du récit du kakapo, cet oiseau incapable de voler de la Nouvelle-Zélande et des poules Chantecler. Cette poule canadienne de race souffre moins de l’hiver avec sa poitrine dodue, ses plumes  blanches serrées, n’ayant pas ou peu de crête. Les nombreux animaux naturalisés représentant plusieurs espèces ont bien attiré notre attention.

Nous étions une vingtaine de personnes captivées qui n’avons pas vu passer les 90 minutes allouées à chacune des présentations.

Encore merci à nos hôtes et guides chevronnés et très enthousiastes, Mme Gisèle Wagner et M. Jean-Marie Perron, de nous avoir partagé leur passion.

Mme Louise Fortin, organisatrice de l’événement

Comité des activités éducatives de la Société Provancher

Photo à la une : Louise Fortin

Visite de la collection Léon-Provancher 27 avril 2018, Université Laval. Photo: Louise Fortin
Visite de la collection Léon-Provancher 27 avril 2018, Université Laval. Photo: Louise Fortin
Quelques publications de l'abbé Provancher. Photo: Réhaume Courtois.
Quelques publications de l’abbé Provancher. Photo: Réhaume Courtois.
Oiseaux naturalisés du musée de l'Université Laval. Photo: Réhaume Courtois
Oiseaux naturalisés du musée de l’Université Laval. Photo: Réhaume Courtois

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